La vie est belle, mais rien ne frappe plus fort qu’elle. Elle est pleine d’embûches et tout le monde est concerné. Que celui qui n’a jamais rencontré d’obstacle, d’épreuves, de trauma, de perte ou d’accident de vie, lève la main !?

Lorsque vous vivez ces moments, développer sa capacité de résilience vous permet de les traverser et de les transformer en découvrant de nouvelles facettes de votre personnalité, de nouvelles ressources que vous ignoriez jusqu’à maintenant. En améliorant votre adaptation au changement vous devenez plus fort face à l’adversité.

S’il existe des personnes naturellement plus résilientes que d’autres, cette capacité peut aussi se développer grâce aux ressources internes et insoupçonnées que nous avons tous en nous, mais aussi grâce à l’effort, la persévérance, la discipline ainsi que par une meilleure connaissance et conscience de soi.

La résilience est applicable aussi bien dans la vie personnelle, que dans d’autres domaines, comme les rituels, l’activité physique, dans son travail, dans les relations à soi et avec les autres.

C’est une capacité qui peut être innée ou acquise. Découvrez dans cet article là où vous en êtes par rapport aux différents types de résilience, comment trouver des solutions pour les développer et comment les mettre en place dans un contexte de vie précis, celui du milieu professionnel.

Prêt à entrer dans l’univers des différents types de résilience ? Allez ! C’est parti !

  1. La résilience naturelle et acquise 
  1. La résilience naturelle

Elle fait référence à notre résilience innée. C’est la force vitale qui fait partie de notre nature humaine. Nous ne naissons pas tous avec la même taille et le même poids, tout comme nous ne naissons pas tous avec la même capacité de résilience. Or, nous vivons tous des moments dans notre vie où nous devons la déployer. Lorsque nous traversons un moment émotionnellement difficile, nous passons tous par les différentes étapes du deuil : choc, déni, colère- tristesse, résignation, acceptation, reconstruction. Ces étapes sont tout à fait normales et font parties de notre condition humaine. Les personnes qui ont une résilience naturelle vont traverser ces différentes étapes sans « trop » de difficulté, ou plutôt de manière naturelle sans se poser de question. Non pas qu’il n’y en aurait pas à se poser mais plus parce que cela se fait naturellement, de manière inconsciente, donc en ne passant pas par la case mentale. La personne va à chaque étape aller chercher des capacités en elle, des modes de pensées qui vont l’aider à traverser chacune d’elle. Elle va mobiliser ses capacités pour les transformer et avancer pour aller jusqu’à celle de la reconstruction. Elle va réussir à se connecter naturellement à sa créativité pour trouver ses propres solutions.

Cette capacité, on l’a tous eue à un moment de notre vie : quand on a commencé à marcher. Aucun enfant ne s’est dit : « non, je n’y arriverai jamais, j’abandonne. » Il sait que c’est une question de temps mais qu’il va y arriver. Or, il y en a qui vont avoir plus de « facilité » que d’autre pour se relever, pour trouver des stratégies le permettant d’atteindre leur objectif. C’est ce qu’on appelle la résilience naturelle. A chaque échec, certains vont, par exemple, rester dans l’étape de la colère plus longtemps que d’autre. La persévérance, la détermination, le désir d’atteindre l’objectif font parties de ressources primordiales permettant de mesurer l’état de résilience innée que chacun possède. Bonne nouvelle ! Ce n’est pas parce que la personne ne l’a pas dans une situation précise qu’elle ne peut pas l’acquérir. C’est ce que nous allons découvrir à travers le point suivant : la résilience acquise.

  1. La résilience acquise  

Ce type de résilience demande aussi une adaptation à un obstacle lié à un évènement extérieur (conflit professionnel, perte d’une personne chère etc.) ou intérieur (maladie, douleur chronique etc.). Dans ce cas, la personne ressent un blocage et reste figée dans une situation. Elle va conscientiser le problème pour chercher des solutions. Et si cela ne fonctionne pas, elle va remettre du contrôle sur la situation, empirant le problème et la menant encore plus dans une situation d’impuissance et de fatalité : « je n’y arrive pas, c’est comme ça, ma vie est foutue, rien ne changera jamais. » Ce qui aura comme conséquence de la fait vivre dans un état de stress et de tension permanent, à des degrés plus ou moins intenses.

A cette étape de vie, n’ayant pas la résilience naturelle pour faire face, elle devra apprendre certaines capacités adaptatives pour y arriver : c’est la résilience acquise.  Cela commence par accepter l’incertitude, avec la foi inébranlable de pouvoir la surmonter, de croire en ses compétences pour réussir à faire face à ce contexte accablant, car nous les possédons en chacun de nous !

Les coups durs de la vie (même si on aimerait les éviter !) deviennent des opportunités pour renforcer sa capacité de résilience. C’est apprendre à accueillir l’émotion derrière le stress et la tension émotionnelle, c’est à cet instant que de nouveaux apprentissages deviennent possibles. Les étapes de douleur, tristesse, colère sont normales, c’est apprendre à aller voir ce qu’il y a derrière pour les dépasser plutôt que de stagner dessus. C’est apprendre à cultiver un nouvel état d’esprit, une mentalité de dépassement, à transformer les moments négatifs en opportunités de croissance.

Nous venons de voir qu’il existait deux types de résilience : naturelle et acquise. Maintenant allons voir de côté des solutions, comment notre mental et notre corps peuvent devenir nos alliés plutôt que des limites à notre épanouissement.

  1. La résilience du mental et du corps
  1. La résilience apprise

Pour l’aborder, laissez nous vous raconter une histoire, celle de Norman, l’éléphanteau.

Dès tout petit, Norman est enchaîné à une petite chaîne. Ses capacités physiques l’empêchent, malgré de multiples tentatives, de s’en libérer. Il va croire que c’est impossible de le faire, donc il va arrêter de s’épuiser car pour lui, sa délivrance est vouée à l’échec. En grandissant, il va pourtant développer une force incroyable mais il va toujours croire qu’il ne peut pas s’en libérer, alors que pourtant il pourrait le faire.

L’histoire de Norman, c’est aussi la nôtre, la vôtre, celle qu’on peut parfois se raconter.

C’est celle de la personne qui a eu plusieurs expériences douloureuses avec plusieurs partenaires (telles que des situations de violence ou des ruptures compliquées) et qui peut penser que le monde des relations amoureuses n’est pas fait pour elle. Ce qui aura comme conséquence dans sa vie qu’elle évitera autant que possible de nouer des liens émotionnels profonds.

C’est celle de la personne qui a essayé de perdre du poids plusieurs fois mais qui a toujours échoué. Elle arrêtera d’essayer de se mettre en forme, plutôt que de se dire qu’elle peut faire différemment en changeant son approche.

Cela finit par conduire à un sentiment d’impuissance et à la perception que ce qui les entoure est incontrôlable et que, par conséquent, il vaut mieux ne rien faire. Et même lorsque le résultat est celui recherché, la personne a tendance à penser qu’il n’a pas été produit par les actions menées, mais par pur hasard ou parce qu’il devrait en être ainsi. Fatalité quand tu nous tiens !

C’est ce qu’on appelle l’impuissance apprise. Ce n’est PAS ce que vous obtenez, c’est ce que vous NE FAITES PAS ! C’est quand on finit par se dire : « N’ESSAIE MÊME PLUS ! »

Il y a un sentiment de résignation face au problème. En général, ces personnes se sentent impuissantes à faire quoi que ce soit alors qu’elles ont devant elles de nombreuses opportunités réelles pour changer la situation. Ainsi, ce qu’elles espèrent et ce qu’elles cherchent, c’est ne pas avoir à faire face à des situations désagréables.

Face à cette impuissance, la résilience apprise est la clef pour mettre en place un nouveau système de pensée. Si Norman adulte croit qu’il est capable de se libérer de sa chaîne puis qu’il y arrive, il mettra en place la croyance qu’aucune petite chaîne ne lui résiste. En créant une nouvelle expérience, il aura développé un nouveau système de pensée, entraînant de nouveaux comportements qui lui permettront d’être plus libre face aux adversités de la vie.

Pour parvenir à une pensée résiliente apprise, vous pouvez expérimenter de nouvelles routines d’autoréflexion, comme écrire ses pensées du moment et des phrases de résilience dans un cahier.

  1. La résilience du corps

Faire preuve de résilience acquise, c’est passer par le mental en mettant en place un nouveau système de pensée plus adapté à une situation. Face aux difficultés de la vie, avoir une résilience corporelle adéquate est aussi une puissante clef transformatrice. Certains ont une grande capacité de résilience émotionnelle, mais la résilience physique est laissée de côté. Nous ne pouvons pas dissocier le corps de l’esprit et, par conséquent, il est crucial de développer aussi la résilience du corps.

En renforçant votre résistance physique, vous mettrez en action non seulement vos muscles, votre système cardio-vasculaire, votre énergie, votre bien-être, mais aussi votre cerveau, grâce à des routines pratiques qui optimisent votre niveau de concentration habituel et vous procurent un niveau plus élevé de résilience corporelle.

Cela passe par une activité physique régulière, comme la marche ou la pratique du yoga. L’idée n’est pas de se lancer directement dans un marathon si vous n’avait jamais couru de votre vie mais d’utiliser la technique des petits pas.  Bouger chaque jour pour que, au fil du temps, avec l’effet cumulé, les résultats deviennent incroyables par rapport à l’état de départ.

Nous devons faire preuve de résilience dans différents contextes de vie : professionnel, personnel, financier, spirituel, etc. On peut avoir des capacités de résilience naturelles dans certains domaines de vie et devoir développer sa résilience acquise dans d’autres. Maintenant, allons voir concrètement ce qui peut se passer dans le domaine professionnel. 

  1. Un exemple de résilience dans le monde professionnel

Les ordinateurs, internet, les réseaux sociaux… il parait bien obsolète le temps où l’on écrivait un courrier au stylo plume, on pliait la lettre afin qu’elle rentre minutieusement dans l’enveloppe, où on allait acheter le timbre puis on allait expédier le courrier à la poste….celui où on aller chercher une information à la bibliothèque nationale car les ordinateurs n’existaient pas. Le progrès permet d’avoir une facilité d’accès et de rapidité à l’information déconcertante et motivante. On est dans l’ère du « toujours plus, toujours plus vite. » Notre monde nous demande plus que jamais d’apprendre à faire preuve de capacité de résilience car tout s’est accéléré et nous devons suivre la cadence pour ne pas être submergé par le changement.

Plus que jamais, nous devons :

  • Développer nos capacités à d’adaptation au changement ;
  • Développer notre intelligence émotionnelle ;
  • Entretenir un état d’esprit positif avec notre entourage afin de nouer des liens constructifs ;
  • Avoir un excellent niveau de communication ;
  • Être centré sur les solutions et non sur les obstacles,
  • Être toujours dans une recherche d’amélioration, pour soi et pour le groupe ;
  • Avoir le sens de l’humour, de l’auto-dérision plutôt que de ressasser le négatif ;
  • Ne pas rester sur ses échecs mais voir ce qu’il y a à en apprendre pour en sortir grandi ;
  • Ouvrir son champ des possibles dans l’atteinte de ses objectifs tout en étant réaliste ;
  • Faire preuve d’humilité en acceptant de ne pas tout savoir, demander à des personnes inspirantes et plus compétentes que soi pour débloquer une situation ;
  • Oser prendre des initiatives mesurées et accepter l’échec comme un moyen d’évolution ;
  • Se gratifier et être fier de ce que l’on a accompli ;
  • Avoir confiance en soi, dans ses forces et ses faiblesses.

Les personnes à faible résilience se sentent fatiguées, déconnectées, stressées (elles produisent du cortisol à haute dose), voire même déprimées. Mais la bonne nouvelle c’est que nous pouvons TOUS la développer !

Être une personne résiliente implique de passer à l’action, de l’effort (pas de la souffrance), de la persévérance, de la discipline, mais avant tout, une volonté ardente de vouloir sortir de sa situation ! En effet, surmonter les situations douloureuses qui surviennent dans la vie demande de mettre en pratique plusieurs éléments :  la créativité, la force intérieure, et développer de nouvelles compétences pour faire face à des contextes défavorables.

La vie ne sera pas toujours facile et les types de résilience vous aideront à gérer vos douleurs, votre situation difficile, votre stress … de manière positive. Cela ne signifie pas que les situations difficiles génèrent des sentiments positifs. Mais il doit y avoir un équilibre entre les expériences positives et négatives, grâce à une pensée résiliente, afin d’apprécier ce que vous avez, car sans l’obscurité, vous ne pouvez pas apprécier la lumière.

Le développement de la résilience est donc un processus très personnel et il ne sera pas toujours facile, on en est bien conscient, mais il doit faire partie de vos possibles. Apprendre à s’adapter au changement et à l’adversité sont des actions qui vous aideront à construire un nouvel état d’esprit et à renforcer les différents types de résilience dans vos expériences futures.

En conclusion :

« Ce n’est pas l’espèce la plus forte qui survit, ni la plus intelligente, mais celle qui réagit le mieux au changement ». Charles Darwin

La résilience n’est pas le meilleur outil pour sortir de votre état actuel, IL EST LE SEUL !

Vous exposer à de nouvelles expériences, où vous allez vous challenger et apprendre de nouvelles compétences, vous demandera de développer ces capacités.

Sachez qu’il existe un programme complet, GaiRire & réussir, élaboré étape par étape avec toutes les clés et les stratégies issues des dernières recherches en neurosciences, pour vous permettre de surmonter votre situation et atteindre vos objectifs, vos projets, vos rêves.

Pour en savoir plus sur notre accompagnement : le programme

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Et si des personnes concernées que cela pourrait aider, n’hésitez pas à le partager.

Et n’oublions pas, que quoiqu’il arrive… LA VIE EST BELLE.

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