LA FLECHE EMPOISONNEE 🎯 - GaiRire et Réussir

Une histoire bouddhiste qui nous confronte à nous-même …

Si nous devions retenir une seule chose de Bouddha c’est de vivre dans le moment présent, Le ICI et MAINTENANT !

D’ailleurs, nombreux de ses enseignements ont permis de démocratiser la méditation et la pleine conscience (le Mindfulness).

Mais si nous regardons les principes bouddhistes, comme la flèche empoisonnée, nous découvrons que nous n’allons pas aller aussi loin, que ce grand penseur, dans ses réflexions.

L’une des phrases les plus célèbres du Bouddha dit : « N’insistez pas sur le passé, ne rêvez pas à l’avenir, concentrez votre esprit sur le moment présent »

Il semble donc opportun aujourd’hui de souligner cet aspect du bouddhisme avec l’histoire de la flèche empoisonnée.

Bouddha raconta à un de ses jeunes disciples, un jeune homme impatient et avide de réponses à ses questions sur la vie après la mort :

« Un jour un empereur fut blessé par une flèche empoisonnée …

Mais lorsque ses proches ont voulu appeler les médecins pour le soigner, il refusa.

L’empereur blessé déclara qu’avant qu’un médecin n’essaye de le sauver, il voulait savoir qui était l’homme qui l’avait attaqué, à quel clan il appartenait et quel était son village.

Il voulait également connaître sa taille, sa force, son teint, le type d’arc avec lequel il tirait et si sa corde était en chanvre, en soie ou en bambou.

Ainsi, alors qu’il continuait à vouloir savoir si les plumes des flèches étaient celles de vautour, de paon ou de faucon, et si l’arc était commun, courbé, en laurier rose, il mourut avant de connaître la réponse à toutes ses questions. »

« Plus que mille mots inutiles, un seul vaut la peine de donner la paix » Bouddha

Qu’est-ce que cette histoire « la flèche empoisonnée » essaie de nous enseigner ?

Cela semble assez absurde l’attitude de cet empereur sur son lit de mort, non ?

Cependant, en comparant ce cas extrême à d’autres situations de notre vie, n’y a-t-il pas des moments où nous aussi nous nous sommes comportés comme cet empereur, et alors même que notre vie n’était même pas en danger ?

Parfois nous nous concentrons excessivement sur des problèmes qui sont vraiment sans conséquence … de peur d’affronter ceux qui le sont.

Parfois, nous nous concentrons, de façon inconsciente, sur des questions sans importance … par peur ! et ce, au lieu de traiter les questions qui sont vraiment importantes nous, pour Gairire & réussir.

Cependant, le cœur du problème demeure souvent insignifiant, voire inconnu, car nous nous attardons sur des questions qui ne sont ni pertinentes, ni objectives, sur l’instant.

Aussi, avec cette histoire, Bouddha a essayé d’enseigner à son élève comment l’intelligence émotionnelle, lorsqu’il s’agit de séparer l’essentiel du superflu, à un moment donné, peut faire la différence entre surmonter une difficulté et en être vaincu en subissant le trama, l’épreuve, l’adversité.

En outre, concentrons-nous sur notre attention, sur ce qui est vraiment important pour nous rapprocher de nos valeurs, de nos besoins.

Ce n’est pas que l’indifférence ne puisse pas avoir ses avantages, le problème est que cette indifférence se produit constamment sans « POURQUOI » précis . C’est-à-dire que lorsque nous devons résoudre un problème, transcender une douleur ou une situation difficile, il est parfois préférable d’aller droit au but.

Le cas contraire, le problème risque de s’aggraver avec tous les dommages collatéraux qui peuvent venir s’ajouter : douleurs psychologiques, douleurs physiques, anxiété, stress, voire même un état dépressif.

Une marche à la fois …

En Andalousie (région du sud de l’Espagne), il y a cet adage qui dit « olives mangées, noyaux jetés ».

Ce dicton simple dit qu’une fois que nous avons résolu un problème, passons à autre chose !

Aussi, à de nombreuses reprises, nous permettons à trop de « faux » problèmes de nous influencer et de hanter nos pensées négatives. De ce fait, il vaut peut-être mieux laisser couler. Ainsi, empêchons de nous laisser envahir de mal-être, de colère, de tristesse, de frustration et/ou de stress.

Alors, faisons le tri dans notre mental tyrannique et jetons ce qui n’a plus lieu d’être.

Revenons à la sagesse, qui à de très nombreuses occasions, s’avère très fructueuse et mérite d’être davantage écoutée et appliquée.

« Le plus riche n’est pas celui qui a le plus, mais celui qui a le moins besoin. »

Trop souvent, nous pensons que pour être heureux, nous devons acquérir ce qui nous manque.

Or, lorsque nous nous habituons à vivre avec les bases, nous approfondissons nos connaissances, nous cultivons la gratitude, et nous découvrons que tant de choses sont finalement futiles.

L’amour est bien plus fort, salutaire et profitable que toute possession inutile, excessive, voir coûteuse.

« La simplicité est la satisfaction ultime ». Léonard de Vinci

Et n’oublions pas que quoiqu’il arrive …

LA VIE EST BELLE

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